Sports de combat : on veut une reprise le 22 mars
À l’exemple du regroupement des fédérations de sports de combat, les clubs de la région demandent expressément au gouvernement du Québec de permettre la reprise des activités partir du 22 mars.
« On avait un plan sérieux pour reprendre les activités avec des mesures sévères qui avait été accepté par la Santé publique en septembre. On avait repris les sports de combat. On suivait les consignes. Par exemple, on n’acceptait pas le public. La circulation des personnes se faisait par deux portes distinctes. Aussi, on avait créé des bulles de participants. Si on compare les données actuelles du nombre de cas de COVID-19 avec celles de l’automne dernier, ce n’est pas gênant de dire que le 22 mars on est assurément en mesure de reprendre nos activités de façon totalement sécuritaire », souligne Martin Beaulieu, directeur technique au Club de judo Saint-Georges.
Ce à quoi acquiesce Dany Plante de Karaté Yoseikan Beauce. « On a des élèves de 5 à 60 ans qui ont hâte de recommencer en salle. Présentement, on donne des cours en ligne pour garder la flamme, mais ce n’est jamais comme un cours sur place. Au minimum, on pourrait recommencer avec un groupe limité à 25 personnes comme c’était en septembre. Cela serait un gros plus, car le karaté c’est plus qu’un sport, c’est une équipe, c’est un sentiment d’appartenance. La santé, ça passe aussi par le sport. Il faut que les jeunes bougent », revendique la propriétaire qui souhaite un retour rapide à une forme de normalité.
Un constat similaire pour Hubert Poulin du club de boxe du même nom. « C’est le temps qu’on ouvre. Faire du sport, ça fait partie des bonnes habitudes de vie. Ne pas en faire, cela a des impacts négatifs sur la santé mentale, c’est certain. On m’écrit souvent pour savoir quand on ouvre. On hâte que ça reprenne », explique l’entrepreneur qui, en plus de la boxe, offre des cours de kickboxing et de MMA à des Beaucerons de tout âge.